La route Ouagadougou Loropeni est relativement bonne mise à part une portion avec quelques nids de poule qu’on pourrait nommer nids d’autruches parfois.
Une fois passée la ville de Gaoua quelques menus travaux améliorent la route, en fait c’est surtout le panneau qui vaut le détour.
Moi avec Prosper Farama, avocat de son état, dans le village de sa famille à coté de Loropeni, nous habitons chez son père à Loropeni, ce dernier est un instituteur à la retraite.
Une station Total sur le bord de la route. Le minimum vital.
Monique, la serveuse du Bar, ici on dit le maquis, est de bonne humeur et fort sympathique et jolie.
Nous allons aux ruines de Loropeni qui datent azu moins du 11eme siècle et qui restent très mystérieuses encore, une seul campagne de fouilles de 50 jours ayant été organisée pour l’heure. Elles sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. La guide est très efficace et sympathique.
Il est environ 6heures du matin, l’heure normale pour se lever, je vais faire une petite promenade autour de la chambre avant le petit dej et je tombe nez à nez avec les 2 gamins qui ne parlent pas un mot de français mais qui rigolent en me voyant, ce sont soit des Ghans soit des Djoulas, en tous cas je ne pige rien à ce qu’ils disent, je leur demande si je peux faire une photo par geste et ils acquiescent. La température est d’environ 15° au matin à Loropeni, ce qui ici est très froid.